Napoléon : top ou flop ?

Deux ans après son dernier long-métrage intitulé House of Gucci (2021), Ridley Scott, grand réalisateur et producteur britannique, revient avec une nouvelle œuvre, Napoléon, qui est loin de déplaire à ses spectateurs français. 

Le synopsis

Mettant sous la lumière des projecteurs le célébrissime Joaquin Phoenix (Napoléon Ier) et la convaincante Vanessa Kirby (Joséphine), ce nouveau film, comme vous l’aurez deviné, retrace les aventures militaires, politiques et amoureuses du plus grand empereur de France. Le film reprend dans les grandes lignes son ascension au pouvoir, dès la Révolution Française, jusqu’à sa malheureuse défaite à Waterloo en 1815.



Des acteurs convaincants

Les deux personnages principaux (Joaquin Phoenix et Vanessa Kirby), sont particulièrement convaincants. L’alchimie de leur couple fonctionne très bien : nous ressentons l’amour intense et dévoué qu’ils se portent mutuellement l’un envers l’autre, mais aussi la douleur déchirante qui pèse sur leur relation conflictuelle.

Ridley Scott sait construire des personnages complexes. Le Napoléon dépeint dans son film est profond, à la fois stratège et réfléchi sur les champs de bataille, mais aussi cajoleur voire absurde une fois en compagnie de sa tendre épouse Joséphine. 

Napoléon ne fait pas l’éloge de Napoléon, ce qui est en soi appréciable. Ridley Scott ne fait pas de ce personnage historique un personnage héroïque : les qualités comme les défauts de l’empereur sont soulignés. 

Des scènes de bataille à couper le souffle

Le point fort majeur de Napoléon repose sur la qualité visuelle mais aussi narrative des scènes de bataille (le siège de Toulon, Austerlitz, Waterloo..). Les plans, la tension et l’ambiance transmis lors des séquences de combat sont transcendants. 

Les défauts

Quelques défauts peuvent être attribués à ce film, notamment les longueurs qui parfois s’étendent trop sur la relation en dents de scie de Napoléon et Joséphine. Le film dure 158 minutes, mais il aurait pu être davantage concis et se concentrer sur ce qui est véritablement important à l’intrigue. 

En somme, Scott réussit son pari en réalisant ce film, qui reste captivant et plaisant à regarder. 

Valgass


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