Afin de profiter d’un peu de chance, il n’est pas rare de se tourner vers quelques superstitions, l’une des plus connues étant celle de toucher du bois. Mais depuis quand cette croyance s’est-elle immiscée dans nos cultures ? Et pourquoi ?
→ Une croyance très ancienne
Comme beaucoup de pratiques superstitieuses, toucher du bois est ancré dans nos croyances depuis très longtemps, que ce soit dans les croyances perses, grecques et chrétiennes. Ces trois cultures pensaient et pensent encore qu’en touchant du bois, nous pouvons conjurer un mauvais sort ou se porter chance. En effleurant cette matière en apparence anodine, nous sollicitons des entités surnaturelles ou des divinités afin que celles-ci nous protègent.
→ Son évolution au travers de différentes cultures
Le bois a pendant longtemps eu une connotation sacrée, et ce dans de nombreuses cultures, mais ses origines seraient surtout perses. En 600 avant Jésus-Christ, les Perses avaient pour coutume de toucher des troncs d’arbre ou des morceaux de bois, afin d’obtenir la protection d’Atar, le Dieu du Feu.
Cette même superstition s’est insérée plus tard dans les croyances grecques. Les Grecs quant à eux touchaient les arbres frappés par la foudre afin de calmer la colère divine de Zeus, que l’on pensait être à l’origine des éclairs.
Les Gaulois ont par la suite touché le bois afin d’attirer la chance. Les Chrétiens effleuraient des doigts cette matière puisqu’elle rappelait la croix de Jésus. Ainsi, cette pratique était une manière de montrer leur foi et leur fidélité.
De nos jours, toucher du bois a perdu pour beaucoup sa dimension religieuse, même si ceux qui l’emploient croient indirectement en des forces supérieures.
Valgass
Pourquoi dit-on « toucher du bois » ?